Quel nouveau compromis social-démocrate au XXIème siècle ?
Le jeudi 17 décembre 2015 18:22
Texte publié dans La Revue socialiste, n°60 « Situations du socialisme européen » (novembre 2015)
Depuis le temps, déjà lointain, où elle a cessé d’être révolutionnaire pour devenir résolument réformiste, la social-démocratie européenne marche au compromis.
Congrès de Poitiers : deux méthodes
Le mercredi 3 juin 2015 11:37
Depuis juin 2012, notre pays compte 600 000 chômeurs supplémentaires. Il ne faut pas chercher plus loin la raison du désamour qui frappe le Parti socialiste au pouvoir, même si d’autres facteurs entrent également en jeu. Le fait que 62 % de Français pensent que la droite sarkozyste ne ferait guère mieux n’est pas une consolation.
Quelle nouvelle social-démocratie ? Publié dans Libération
Le mercredi 12 novembre 2014 15:02
Martine Aubry a raison, c’est bien une «nouvelle social-démocratie» qu’il faut construire, mais laquelle ?
Les conditions d’action de la social-démocratie du siècle dernier ont radicalement changé : le capitalisme s’est mondialisé ; les grands émergents ont émergé et les moins grands suivent ; la troisième révolution industrielle - celle de l’Internet, des énergies renouvelables, des bio et des nanotechnologies - a pris son essor ; l’impératif écologique s’est imposé ; le salariat s’est fragmenté en catégories aux intérêts divergents et la classe ouvrière industrielle a cessé d’être son navire amiral ; l’immigration a changé d’ampleur et de nature ; la démocratie d’opinion - médiatique et numérique - a pris le pas sur la démocratie de représentation ; dans le ciel de l’idéologie, le nationalisme, les religions, le libéralisme économique ont le vent en poupe. C’est tout l’écosystème politique de la gauche qui se trouve bouleversé.
Un compromis social-démocrate du troisième type. Publié dans Libération
Le jeudi 13 mars 2014 14:55
Depuis le temps, déjà lointain, où elle a cessé d’être révolutionnaire pour devenir résolument réformiste, la social-démocratie européenne marche au compromis. «Entre le capital et le travail, le marché et l’Etat, la liberté (d’entreprendre) et la solidarité», selon la lumineuse formule de Jacques Delors, elle recherche le compromis le plus avantageux possible pour les salariés, qu’elle a vocation à défendre et l’ambition de représenter.