Une défaite qui vient de loin. Publié dans la revue Le Débat numéro 197 de novembre-décembre 2017

Chaque fois que les socialistes au pouvoir subissent une lourde défaite surgit la même explication paresseuse : « Si nous avons perdu, c’est parce que, une fois encore, nous n’avons pas été assez à gauche. Nous avons capitulé, au choix, devant le libéralisme, le patronat, la finance, les bonzes de Bruxelles, les gnomes de Zurich, l’impérialisme américain, l’hégémonisme allemand… »

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Avenir du Parti socialiste : trois scénarios. Publié dans l'Express.fr

En sa cent-douzième année d’existence, le Parti socialiste a subi la plus cuisante défaite de son histoire. Il connaît une crise d’effondrement, marquée par la désaffection simultanée de ses deux bases sociales : la petite bourgeoisie urbaine diplômée (enseignants, fonctionnaires, cadres, professions libérales…), passée massivement à En marche !. Et la fraction des classes populaires restée à gauche, qui a largement voté pour la France insoumise (LFI). L’onde de choc de ce désastre n’ a pas fini de produire ses effets dévastateurs : la démoralisation a gagné de nombreux militants et élus, qui se replient sur leur sphère privée : métier, famille, hobbies… La volonté autodestructrice d’en découdre entre camarades en anime quelques autres.

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Le PS est-il mort ? Comment lui-même et la social-démocratie peuvent-elles renaître ? Publié dans Marianne

Le Parti socialiste n’est pas mort, mais son pronostic vital est engagé. Il connaît ce que les politologues appellent une « crise d’effondrement », pour la distinguer des crises politiques ordinaires, et ce que les militants appellent une « crise de refondation », pour signifier que son dépassement exige une rénovation totale de la « Vieille maison » socialiste, de la cave au grenier : rénovation des idées, du programme, de l’organisation, des pratiques militantes, des alliances…

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Parti socialiste : entre marginalisation et refondation. Publié dans l'Obs

Après la déroute des législatives, "les sociaux-démocrates français doivent écourter leur phase de lamentation, et s’attaquer sans perdre de temps à la refondation de leur parti. Car, tôt ou tard, la crise du macronisme surviendra. Par Henri Weber, directeur des études européennes du Parti socialiste.

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