Henri, ta mémoire flanche publié dans Libération

De la discussion jaillit, peu à peu, la lumière. En juillet dernier, Henri Emmanuelli, attribuait à la «dérive sociale-libérale» du gouvernement de Lionel Jospin la raison principale de la défaite du 21 avril. Mais, s'avisant, sans doute dans la torpeur de l'été, qu'il avait lui-même porté une appréciation flatteuse sur la politique de ce gouvernement en 2000, notre camarade nous propose aujourd'hui une analyse plus subtile.

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PS: les chantiers oubliés publié dans Libération

Comme toujours, ceux qui n'ont en rien prévu l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle, nous expliquent doctement aujourd'hui pourquoi elle était logique, inéluctable, méritée. C'est la sanction sans appel de cinq années de politique socialiste, affirment ces adeptes de la perspicacité rétrospective.

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Gauche: sept questions refondatrices publié dans Libération

Tous les partis socialistes européens sont engagés à la recherche d'une «nouvelle voie», adaptée aux mutations de nos sociétés. Les talents de communication de Tony Blair ont donné à cette recherche un grand retentissement, mais la «troisième voie» proposée par le New Labour ne constitue qu'une réponse parmi d'autres dans cet effort de refondation, distincte de celles des socialistes scandinaves, allemands ou français.

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Sur une dérive imaginaire publié dans Le Monde

LES SOCIALISTES ont-ils perdu les élections, le 21 avril et les 9 et 16 juin 2002, en raison de leur « dérive sociale-libérale », comme l'écrit à nouveau Henri Emmanuelli dans le Journal du dimanche du 4 août ? Cette explication a le mérite de la simplicité. Elle a le défaut de se heurter à quelques faits têtus, qu'en d'autres temps Henri Emmanuelli reconnaissait volontiers.

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Une nouvelle alliance : une approche politique de la question sociale publié dans Fondation Jean Jaurès

De la fin des années 70 à la fin des années 90, la société française a été largement obnubilée par la question du chômage. Cette focalisation, à l’origine d’une alternance systématique à chaque élection nationale, a fait pendant un quart de siècle de la priorité à l’emploi un mot d’ordre fédérateur, reléguant les autres enjeux au second plan de l’ordre du jour. ?Un changement de contexte s’est opéré dans les dernières années du siècle. L’Europe a retrouvé un dynamisme jusqu’alors réservé à l’économie américaine.

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