Le Débat 2006/5 (n° 142) publié dans cairn.info
novembre-décembre 2006
Le socialisme français survivra-t-il à son centenaire ?Beaucoup en doutent après le référendum du 29 mai et les rivalités entre candidats à l’élection présidentielle. Ils ont tort. La crise du socialisme français et européen n’est pas une crise d’agonie, mais une crise de croissance et, pour tout dire, de refondation. Les mutations du capitalisme (mondialisation, financiarisation, nouvelle révolution...
L'avènement de la génération réaliste publié dans Libération
Les «événements» de mars vont marquer profondément et durablement la société française. Une nouvelle génération politique est née, et elle est née à gauche. A force de répéter que ce mouvement social n'a rien à voir avec celui de Mai 68, on finit par occulter ce qu'ils ont en commun. Aujourd'hui comme alors, un soulèvement de la jeunesse scolarisée a entraîné une mobilisation massive et unitaire des salariés, et précipité une crise politique au sommet de l'Etat.
Sortir de la crise européenne publié dans Libération
Après le 29 mai, la bataille du référendum continue. Les ultras oui-ouistes refont le match. Sourds et aveugles au sens du scrutin, désireux avant tout de prendre leur revanche, ils se complaisent dans le catastrophisme : l'Europe se meurt, l'Europe est morte, entend-on de toute part, et c'est la faute aux Français. «S'ils avaient ratifié la Constitution, il n'y aurait pas eu de crise en Europe», affirment Valéry Giscard d'Estaing et les leaders de la droite.
De quoi débattent les socialistes ? publié dans Le Monde
Déjà huit candidats à l'Elysée, et toujours pas de projet pour le PS, lit-on ici ou là. En réalité, le PS a un projet, affiné de congrès en congrès depuis dix ans. C'est sur les modalités concrètes de sa mise en oeuvre que portent les 1 280 pages des contributions au congrès du Mans.
Régression sociale à Bruxelles publié dans Libération
Deux directives de la Commission Barroso rognent les droits et la protection des salariés de l'UE.
La Commission Barroso travaille-t-elle sournoisement à la défaite du oui aux référendums sur la Constitution européenne prévus dans dix pays de l'Union cette année ? Sans être un adepte attardé de la thèse des duettistes Bon et Burnier, magistralement exposée dans leur impérissable ouvrage Que le meilleur perde, on peut légitimement se poser la question.